samedi 2 octobre 2021

Le cas malien : regard sur l’instabilité chronique en Afrique.

Introduction: situation géographique malienne 

Le Mali est un pays d’Afrique de l’Ouest qui s’étend sur un très vaste territoire d’une superficie d’un million deux cent quarante un mille kilomètres carrés (exactement 1 241 238 Km²). Cette superficie correspond au double de celle de la France, plus du double de celle du Cameroun, plus du triple de celle de l’Allemagne et plus de 100 fois celle du Qatar. Le Nord du Pays est désertique et plus on va vers le Sud, plus on passe progressivement d’une végétation de type steppe, puis de la savane et enfin de la forêt au sud. Les principales villes sont: Bamako, Kayes, Segou, Sikasso au Sud ; Tombouctou et Mopti au centre, Gao, Kidal et Taoudeni au Nord.


Le peuple malien et son histoire

La Mali a une très grande diversité de populations parlant des langues locales différentes. Les plus grands groupes de populations sont de cultures bambaras, bobos, bozos, dogons, khassonkés, malinkés, miniankas, peuls, sénoufos, soninkés, sonrhaïs, touaregs, toucouleurs. Le français est la langue nationale et plus de 90% de la population est de religion musulmane. Le Mali a hébergé de grands empires africains dont les origines connues datent du 3e siècle de notre ère. Une partie du Mali fut un territoire de l’empire du Ghana du 3e siècle au 13e siècle ; c’est-à-dire pendant plus de mille ans. Puis il y eut l’empire du Mali fondé au 13e siècle par le grand roi Soundiata Keita ; l’empire Songhaï entre le 15e et le 16e siècle ; le Royaume Bambara de Ségou entre le 17e et le 19e siècle ; l’empire Peul du Macina au 19e siècle. Le Mali est conquis par la France à partir de 1888 et il devient indépendant en 1960.


Le Mali indépendant

L’histoire du Mali moderne est marquée par l’élection démocratique de son premier président Modibo Keita, un instituteur socialiste né en 1915. Ce panafricaniste sera renversé après 8 ans d’exercice du pouvoir lors du coup d’Etat militaire de 1968 par l’officier Moussa Traoré, formé à l’école des officiers de Fréjus en France. Moussa Traoré sera président du Mali pendant environ un quart de siècle, de 1968 à 1991. Il sera chassé du pouvoir en 1991, grâce au vent de liberté démocratique qui soufflera sur l’Afrique à la suite de la chute du mur de Berlin entraînant la fin de la guerre froide entre le bloc occidental conduit par les États-Unis et le bloc soviétique de l’URSS (l’Union des Républiques Socialistes Soviétiques). De 1991 à 2012, pendant 20 ans, le Mali connaîtra une grande période de stabilité politique avec l’arrivée au pouvoir des réformateurs charismatiques Amadou Toumani Touré, un militaire qui renversa Moussa Traoré en 1991, puis sera élu président pendant 10 ans de 2002 à 2012. Avant le réformateur Toumani Touré, le Mali sera dirigé par l’universitaire Alpha Oumar Konaré de 1992 à 2002. Alpha Oumar Konaré et Amadou Toumani Touré furent élu pour des mandats de 5 ans et furent réélus pour un mandat unique de 5 ans conformément à la constitution malienne. Mais en 2012, Amadou Toumani Touré ne put achever son second mandat de chef de l’Etat, car il fut renversé par un coup d’Etat militaire dirigé par le Capitaine Amadou Sanogo.


Le chaos libyen

En Février 2011, une violente contestation débute au nord-est de la Libye, dans la ville de Benghazi à l’est de la Capitale Tripoli. Cette contestation est réprimée par l’Etat libyen qui reprend le contrôle des lieux de révolte. Les contestataires opposés au régime du président libyen Mouamar Kadhafi créent un Conseil National de Transition qui est reconnu par la France et reçu un mois après le début de la révolte à Paris le 10 Mars 2011 par le président français d’alors Nicolas Sarkozy. Le 19 Mars 2011, des raids aériens sont lancés contre la Libye par des avions français aidés par des moyens de surveillance américains. Cette intervention est autorisée par une résolution du Conseil de Sécurité des Nations Unies votée à la demande de la France, du Royaume-Uni et du Liban. La résolution 1973 est adoptée sous le chapitre 7 de la charte des Nations Unies. Elle prévoit une zone d’exclusion aérienne en Libye, le gel des avoirs du dirigeant libyen Kadhafi, ainsi qu’une recommandation très vague sur la prise de mesures nécessaires à la protection des civils libyens. 5 pays s’abstiennent de la voter, il s’agit notamment de la Chine, de la Russie, de l’Allemagne, du Brésil et de l’Inde. Le Gabon, le Nigéria et l’Afrique du Sud sont des pays africains ayant voté cette résolution. Il faut noter que la Ligue arabe a accepté et soutenu cette résolution et parmi les participants aux opérations militaires, il y eut le Qatar.

Le 8 septembre 2011, soit 6 mois après l’offensive des troupes rebelles soutenues par la France, les Etats-Unis, le Qatar, la capitale libyenne Tripoli est conquise. Le 20 Octobre 2011, la ville natale de Mouammar Kadhafi est prise par les rebelles après un mois de bataille. Kadhafi est capturé, puis sera tué dans des conditions inexpliquées jusqu’à présent. La mort du Leader libyen sera saluée par la secrétaire d’Etat américaine Hilary Clinton qui dira sur une chaine de télé « Nous sommes venus, nous avons vu, il est mort » ; paraphrasant la phrase connue de l’empereur romain Jules César « Veni, vidi, veci ». La guerre de Libye a entraîné la dislocation de l’Etat libyen, installé un chaos permanent dans la Nation libyenne et entraîné la dissémination des arsenaux militaires libyens entre les mains de nombreux groupes terroristes djihadistes, notamment « les frères musulmans » et « Al-Qaida au Maghreb islamique ».


Djihad à la conquête de Bamako

Après la chute du régime libyen de Mouammar Kadhafi, des soldats sahéliens touaregs et tchadiens qui combattaient dans son armée se replient dans la zone désertique du Sahel, vers leurs pays. Des groupes armés islamistes salafistes djihadistes du réseau terroriste Ansar Dine s’allient au mouvement indépendantiste du MNLA (Mouvement National de Libération de l’Azawad) et déclenchent la guerre de conquête du Mali. Ils sont rejoints par les terroristes d’AQMI (Al-Qaida au Maghreb Islamique) et du MUJAO. Toutes les villes de l’extrême-nord du Mali sont attaquées dès janvier 2012 et rapidement conquises : Aguel'hoc, Ménaka et Tessalit. Cette succession de défaites militaires entraîne une tentative de Coup d’Etat en mars 2012 du Capitaine Amadou Sanogo contre le président Toumani Touré. Les assaillants profitent du chaos causé par le putsch dans l’Etat Malien pour s’emparer de Kidal, et Gao, les principales villes au nord du Mali. L’offensive se poursuit plus au sud et la ville de Tombouctou est également conquise. Le 6 avril 2012, le MNLA estimant que le territoire de l’Azawad qu’il réclame comme nation touarègue est conquis, il annonce la fin de son offensive et proclame l’indépendance de l’Azawad. Un conflit armé éclate ensuite entre les différents groupes en lutte contre l’Etat malien. En janvier 2013, les groupes armés terroristes islamistes djihadistes lancent une vaste attaque vers le sud du Mali et notamment vers les villes de Ségou et Mopti. Mopti est considéré comme une ville verrou. Au cas où elle serait conquise par les djihadistes, la capitale Bamako et l’ensemble du Mali serait également conquis. Ce risque majeur sur l’existence même de l’Etat malien entraîne l’entrée en guerre de la France pour la reconquête du Mali en janvier 2013. C’est l’opération Serval.

Le 10 janvier 2013, les troupes djihadistes attaquent la ville de Konna située à environ 70 kilomètres de Mopti. Cette attaque constitue le retour de l’offensive des troupes djihadistes après neuf mois d’accalmie. Cette attaque est lancée par des dizaines de pickups lourdement armés et remplis de combattants aguerris. Cette attaque entraîne une réaction de la France qui réunit en urgence le Conseil de Sécurité des Nations Unies. Le même jour, le président par intérim du Mali Diocounda Traoré fait parvenir une demande d’aide adressée à la France au Conseil de Sécurité. Le lendemain 11 janvier 2013, le président français demande à son armée d’intervenir au Mali en soutien à l’armée malienne pour repousser les assaillants djihadistes. Le premier assaut des troupes françaises est conduit par les forces spéciales dans des hélicoptères légers d’attaque de type gazelle. Ces hélicoptères engagent le feu contre les forces djihadistes dans la ville de Konna et détruisent plusieurs pickups à l’aide de canons et de missiles. Les troupes djihadistes arrêtent leur offensive et se replient. Au cours de ce premier assaut, un pilote d’hélicoptère français, le lieutenant Damien Boiteux perdra la vie, atteint par une balle. Il sera la première victime française de l’opération Serval. 


Il faut noter qu’en décembre 2012, face à l’occupation du nord du Mali par les groupes terroristes, la résolution 2085 du Conseil de Sécurité des Nations Unies avait autorisé le déploiement d’une mission militaire de soutien à ce pays. Cette mission devait être déployée en septembre 2013, mais l’offensive des groupes djihadistes déclenchée en janvier 2013 anticipe la mise en place de cette mission militaire. Elle viendra en soutien de l’offensive conduite par la France et comptera plusieurs pays de la CEDEAO (Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest). Le Tchad sous la conduite de son leader Idriss Deby se joindra à cette mission en soutien au Mali et pour combattre le terrorisme djihadiste. A la fin du mois de janvier 2013, les efforts conjugués de la France, de ses pays alliés occidentaux et africains conduisent à la reconquête de l’ensemble du territoire malien. 9 soldats français sont morts pendant cette guerre pour le Mali. Mais cette reconquête laisse la ville de Kidal et la région de l’Azawad revendiquée par le MNLA dans un état incertain. Idriss Deby déclarera par exemple le 31 janvier 2013 : « on n'a pas eu de problèmes avec les gens du MNLA, avec qui on a une très bonne relation d’ailleurs ». Ce point de vue est très loin d’être partagé par les autorités maliennes.


Luttes d'intérêts à Kidal

On voit donc que le Mali fut un pays stable dès la fin de la guerre froide en 1991. Il élira démocratiquement deux présidents plébiscités par le peuple dans le strict respect des deux mandats édictés par la constitution, mais il sera plongé dans la tourmente de l’instabilité à la suite du désordre sahélien causé par l’effondrement de l’Etat libyen et la propagation des armes de tous types issues des arsenaux militaires de ce pays entre les mains d’organisations terroristes djihadistes. Pour ce pays, l’alliance entre les activités terroristes djihadistes et les revendications sécessionnistes de l’organisation, politiques du MNLA entraînera une attaque frontale contre sa stabilité, son unité et son développement paisible. Kidal restera un caillou dans la chaussure de l’Etat malien, car pendant qu’il voudra reconquérir sa pleine souveraineté sur l’ensemble de son territoire, son sauveur et allié français considérera plutôt qu’il faut accorder une plus grande autonomie aux touaregs du MNLA en lutte de revendication pour l’Azawad. C’est cette protestation et frustration malienne que le président actuel de la transition Assimi Goita exprime lorsqu’il dit :  


« Ce qui a été fait à Konna, Tombouctou, Gao où ce sont les militaires maliens qui ont fait le corps à corps avec les djihadistes. Mais arrivée à Kidal, à Anéfis, à  partir de là, la France a interdit à l'armée malienne de rentrer à Kidal. Pour faire quoi ? Pour retourner à  la convention du 15 septembre 1907. L’Adrar de Ifoghas appartient aux Ifoghas. En faisant quoi ? Interdire à l'armée malienne de rentrer à Kidal, amener les militaires français à Kidal, 4000 militaires avec un budget de près d'un milliard de FCFA par jour. Elle a fait venir les militaires tchadiens et ceux de la MINUSMA, elle a interdit à l'armée malienne de rentrer à Kidal.

Qu'est-ce qu'elle a fait ensuite ? Elle est allée chercher les militaires du MNLA qui étaient refugiés à Ouagadougou et en Mauritanie parce qu'ils étaient chassés par le MUJAO et Ansaredine. Alors que le MNLA ne représentait plus une force militaire ni une force politique, la France les a ramenés, réinstallés à Kidal. Elle est allée extraire une partie d'Ansaredine, (déclarée comme une organisation terroriste par les américains) pour constituer le HCUA (haut conseil pour l'unité de l'AZAWAD). Le HCUA et MNLA réunis font la CMA. C'est à cette CMA que la France a remis Kidal en lieu et place de l'Etat malien.

Je pense que la mère des fautes politiques que l'Etat malien a commis, que nous payons aujourd'hui, que la France paie aujourd'hui, c'est cet acte là que les maliens considèrent comme un acte de trahison. Parce qu'en réalité, elle est sortie de l'accord qui lui a permis de venir au Mali. A partir de ce moment, Kidal a été sanctuarisé et devenu comme un Etat dans l'Etat où le chef de l'Etat malien ne peut pas se rendre sans payer une rançon où le premier ministre ne peut pas se rendre sans payer une rançon. »


Insurrections populaires à Bamako

Malgré la période d’instabilité créées par les conquêtes terroristes en 2012, le Mali a essayé de retrouver une vie normale, un développement constant malgré les difficultés inhérentes à son état de pays pauvre. En avril 2012, un président de la transition, Diacounda Traoré fut désigné pour succéder au putschiste Amadou Sanogo. La transition s’acheva en septembre 2013 avec l’élection du président Ibrahim Boubakar Keita. Le président français François Hollande assista à son investiture le 19 septembre 2013 et fut célébré par le peuple malien en remerciement de l’actions menée par l’armée française contre les armées d’occupation terroristes djihadistes. En 2014, l’opération militaire Barkhane succéda à l’opération Serval, avec pour objectif la lutte contre le terrorisme au Mali et dans la zone sahélienne en général. De 2013 à 2018, Ibrahim Boubakar Keita accomplit son premier mandat présidentiel, puis il fut réélu pour un second mandat en septembre 2018. Ce second mandat sera émaillé de manifestations qui débuteront en juin 2020 sous la conduite d’une autorité religieuse l’Imam Dicko, de membres de la société civile et des parties de l’opposition. Les manifestants reprochent des malversations électorales au parti présidentiel lors des élections législatives au mois d’Avril 2020. Les contestations de rue seront régulières aux mois de Juin et de Juillet et aboutiront au putsch des forces spéciales maliennes sous la conduite du Colonel Assimi Goïta le 24 août 2020.

Parallèlement à la contestation du pouvoir politique élu, il faut noter qu’une partie de la population commençait à s’exaspérer et à manifester contre la longue présence militaire française au Mali dans le cadre de l’opération antiterroriste Barkhane. Cette population demandait bruyamment le départ des troupes françaises. En juin 2021, le Chef de l’Etat français Emmanuel Macron annonce la réduction de la présence de ses militaires au Sahel et donc au Mali. A la fin du mois de septembre 2021, la presse révèle des contacts entre les autorités militaires et la russe à travers sa société de sécurité privée Wagner. La France marqua son refus de voir le Mali s’allier au Groupe de sécurité russe et le fit savoir publiquement et fermement aux autorités maliennes. Le 1er Octobre 2021, le Mali reçut 4 hélicoptères russes de marque MI 171 à la suite d’une commande qui fut passée auprès de l’Etat de Russie et payée sur fonds propres du gouvernement malien. Après la République de Centrafrique qui resserra ses relations militaires avec le Russie, assiste-t-on à un nouveau mouvement stratégique de rapprochement entre Moscou et un autre pays africain francophone ?


Conclusion:

Le Mali est un grand pays africain par sa taille et son histoire très glorieuse. C’est le 8e plus grand pays africain en superficie et son territoire a abrité de très grands royaumes dès le 3e siècle de notre ère. 65% de son territoire est désertique et près de 80% de la population travaille dans le secteur agricole. Il possède un sous-sol riche en matières premières ; bauxite, or (3e producteur d’Afrque), fer, cuivre, nickel, phosphate, manganèse, uranium, lithium, calcaire et le sel. Malgré ce potentiel minier conséquent, il fait partie des 25 pays les plus pauvres du monde. Le sous-sol malien est encore sous exploité et ni l’industrie, ni les services, ni la technologie n’ont encore décollé dans ce pays africain.


Pourquoi le Mali est-il chroniquement instable ? Pays sahélien, le Mali a été entraîné dans le chaos après la chute du régime du Colonel Kadhafi en 2011. En effet, dès janvier 2012, soit 3 mois après la mort du leader libyen, les troupes du MNLA alliées aux islamistes du Mujao, D’ansar Dine et d’Al-Qaeda entrent en guerre au Mali et occupent rapidement les grandes villes du nord de ce pays grâce aux armements libyens répandus par les soldats libyens en déroute et les trafiquants dans toute la zone du sahel. L’Etat malien, militairement faible et déstabilisé par des conflits internes fait appel à la France pour retrouver sa souveraineté. Dans son opération de reconquête, la France est trop bienveillante avec le mouvement sécessionniste touareg du MNLA qui réclame l’indépendance de la zone de l’Azawad potentiellement riche en uranium. Cette attitude entraîne le courroux des nationalistes maliens qui s’orientent dans la diversification de leurs partenariats avec notamment des accords avec la Russie poutinienne pour retrouver la pleine souveraineté de leur territoire et un meilleur développement économique.


Le Mali fut une victime indirecte de la guerre froide avec l’installation du régime tyrannique de Moussa Traoré pendant un quart de siècle. Il aujourd’hui instable à cause du chaos libyen, engendré par la chute du régime de Mouammar Kadhafi. Mais il faut aussi noter que son potentiel minier non négligeable, ainsi que celui de ses voisins proches tels que le Niger nourrissent les appétits des puissances mondiales très agressives pour la garantie de leurs approvisionnements vitaux en ressources énergétiques. Ces appétits entraînent une lutte féroce d’intérêts exogènes pour conserver la mainmise sur le destin de ce pays africain. Les maliens doivent rester unis, soudés dans la défense des intérêts de leur nation. De plus, la voix du progrès est dans la stabilité politique et le développement économique grâce à la formation de leaders, de cadres et de savants d’excellent niveaux, grâce au développement de l’agriculture, grâce à l’exploitation de leurs ressources minières, grâce au développement des infrastructures hospitalières, routières, touristiques et enfin grâce à la création de valeur dans l’industrie et les services technologiques.

Quelques sources d’information :


Le Mali 

L'Etat du Mali

La guerre civile libyenne

Résolution 1973 du Conseil de sécurité

La guerre du Mali

Opération Serval

Opération Barkhane


Le chaos en Libye depuis la chute de Kadhafi

Avec les miliciens qui veulent libérer le Mali

Assimi Goita « Comment l’intervention française est survenue au Mali »

Onze morts et plus de cent blessés au Mali dans des manifestations contre le pouvoir

Macron amorce la réduction de la présence militaire française au Sahel

Coopération militaire : le Mali reçoit quatre hélicoptères russes et vante le partenariat avec Moscou

Le Mali : Un pays africain jeune et riche en or

Guerre au Mali : sécuriser notre approvisionnement en uranium

Le Mali, une destination minière attractive

Au Mali, la France sécurise aussi les sous-sols du Sahel


Serge Mbarga Owona

Mathématicien, poète, écrivain.




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